Le projet des « Jardins de Baseilles » s’articule autour du principe d’une diminution de l’impact et d’une meilleure adéquation des constructions dans leur environnement par une attention particulière à éviter l’imperméabilisation des sols, à maintenir une biodiversité ; D’une part en créant une majorité de toitures vertes et un espace vert au centre du projet mais également en récoltant les eaux de pluie et de ruissellement dans un réseau hydraulique à ciel ouvert au sein même de ce parc.
Le projet s’insère donc dans la démarche durable du Schéma Directeur du Sud Est de l’Agglomération et, plus particulièrement, dans les zones à urbanisation prioritaire et dans les zones de classes A (à haute densité) identifiées par le même document.
La densité moyenne du projet est de 32,6 log/ha. En suivant les recommandations du Schéma Directeur, l’avant parcelle, proche de la N4, a une densité plus importante (43,6 log/ha).
Cependant, l’arrière s’adapte aux quartiers existants avec une densité de 21,5 log/ha en formant la zone tampon avec la zone résidentielle voisine.
Le parc, quant à lui signe la transition entre les deux parties.
Un éco-quartier, offrant 72 logements.
57 appartements ( 18x1ch, 25x2ch, 14x3ch, 1 PMR)
24 maisons de 150 à 280 m²,
5 lofts à aménager (de140 à 240m²= budgets d’acquisitions variés),
Une Brasserie/épicerie fine
1300m² de bureaux
3000 m² de commerces
et un centre médical de quartier.
Le projet comprend également deux parkings en sous-sol :
60 places gratuites pour les commerces
36 places pour les bureaux
54 réservés aux appartements.
Pour garantir une meilleure durabilité, tous les bâtiments ont été conçus en gardant une certaine flexibilité (système constructif de type « poutre-colonne »). Les cloisons n’étant pas porteuses, elles peuvent être démontées. Les locaux peuvent s’ouvrir et être recloisonnés pour accueillir de nouvelles destinations. Plusieurs maisons ont, au rez-de-chaussée, un espace non aménagé, pour permettre d’accueillir des professions libérales ou devenir des maisons « kangourous ».
La gestion et la récupération de l’eau ont été des éléments moteurs de la conception du projet. L’ensemble des toitures des constructions sont constituées de couvertures végétales ou de terrasses-jardins. Le choix a été guidé notamment par la possibilité d’atténuer l’impact des eaux de pluie dans le réseau d’égouttage. Les eaux de pluies sont absorbées par les toitures végétales et évaporées à concurrence d’environ 30 à 40%, cette évaporation crée un milieu ambiant plus agréable tant pour les habitants que pour la faune et la flore. Pour l’immeuble à appartements et pour les maisons unifamiliales, l’eau excédentaire venant des toitures, est récoltée individuellement dans des citernes d’eau de pluie dont l’utilisation domestique est garantie pour les W-C, machines à laver et jardins.